Ouverture d’Hermann et Dorothée de Robert Schumann
Cette ouverture est inspirée du poème éponyme du dramaturge allemand Goethe écrit entre 1796 et 1797.
Le résumé en est le suivant : Au cours des guerres révolutionnaires françaises qui éclatèrent en Allemagne, Hermann, jeune petit bourgeois au cœur pur, est bouleversé par la vision que lui procure l’exode massif de ses compatriotes, à la suite d’un incendie qui ravagea la ville.
L’originalité de l’œuvre symphonique que Schumann écrit en 1851 réside dans l’utilisation de la Marseillaise, en référence aux événements historiques relatés dans le poème original.
Symphonie N°3 de Franz Schubert
Cette Symphonie écrite en 1815,alors que Schubert vient tout juste d’avoir 18 ans est comme les deux premières très influencées par les symphonies d’Haydn et Mozart. Cela s’explique sans doute par le fait que Schubert ait travaillé pendant deux ans avec un certain Salieri …
Comme les deux premières, il utilise également la tonalité de ré majeur, qu’il avait jusque-là réservé à des œuvres de musique de chambre.
1er mouvement : Adagio maestoso, introduction lente et solennelle. Suivi d’un Allegro con brio, dont le thème ironique et vivace est confié à la clarinette. Le second thème volubile est confié au hautbois.
Tout va vite, très vite, dans cette page débordante d’ardeur juvénile, parfaitement équilibrée et d’une parfaite luminosité.
2ème mouvement : la délicatesse de l’Allegro, dans lequel deux mouvements extrêmes encadrent une partie centrale éclairée par les sonorités de la clarinette, est due avant tout à la subtilité du tissu orchestral et à la soyance des cordes, dont chaque nuance et chaque dessin mélodique mettent en valeur les autres instruments.
3ème mouvement : Menuetto
De retour dans la tonalité initiale, le thème du menuet est sonore et vigoureux. Dans le trio,sur les notes piquées des cordes,hautbois et basson déploient un chant d’une charmante simplicité.
Finale: Presto Vivace, il renoue avec la gaîté du début, avec un thème caracolant, d’un élan irrésistible, suivi d’un second qui évoque les clins d’œil de l’opéra bouffe.
Quoi de plus spirituel et de plus élégant que ce dernier mouvement d’une brillante toute méditerranéenne pour clore cette troisième symphonie de jeunesse.
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op.61 de Ludwig van Beethoven
Contemporaine la 4ème symphonie, cette œuvre connut à sa création en 1806 un succès public mais ne fit pas l’unanimité de la critique. Elle fut sans doute assez rapidement composée entre la chute de l’opéra Fidelio et les fiançailles secrètes de Beethoven avec Thérèse de Brunswick.
C’est cet événement privé qui semble avoir eu effet sur l’inspiration du musicien, et l’on a pu prétendre que le Concerto respirait le bonheur tel un véritable poème amoureux. Cet unique concerto de violon qu’ait écrit le musicien (encore qu’on ait voulu voir dans les deux Romances qui précédèrent des mouvements lents de concertos non aboutis) a été assez longtemps réputé injouable ; sa célébrité, si grande aujourd’hui, n’a été acquise que progressivement.
Les trois mouvements s’intitulent :
- Allegro m’a non troppo
- Larghetto
- Rondo
Leur caractéristique commune semble l’importance que revêt l’orchestre dont la densité, cependant, s’oppose rarement au soliste: celui-ci, au contraire, explicite le discours orchestral, paraît en renforcer l’expression qu’il subordonne en permanence à ses dons naturels de virtuose. Jamais encore cet instrument n’avait connu plus belle gloire dans son rôle concertant.
Violon solo : Emma LAURET
Emma Lauret commence le violon à l’âge de 5 ans dans la classe de Patrice Legrand à Lucé.
Elle intègre l’orchestre symphonique de Chartres en 2009. Elle poursuivra son cursus au conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison avec Céline Prévot où elle obtiendra son diplôme d’études musicales avec mention très bien et les félicitations du jury.
Emma débute l’enseignement du violon en 2016 à l’académie de musique Yamaha, elle enseigne aujourd’hui à l’Espace musical de Maintenon, l’école de musique de Senonches et l’association « les musiciens du Coudray ».
Désireuse d’élargir ses connaissances elle obtient son diplôme d’Alto en 2021 formée par Sophie Cerf et poursuit actuellement une formation de Jazz à Chartres. Elle fait partie du trio Camélia formé en 2020 avec ses collègues Camille Saudemont et Mari Akagawa.